Dimanche 22 janvier Les Saintes
le bateau a été très ballotté par la houle, toute la nuit, mouillage trés "rouleur"
au matin on décide de partir prendre un petit déjeuner plus au calme, un peu plus loin dans l'anse Bois-Joli
et finalement sur bouée au pied de l'îlet à Cabrit.
Baignade générale
on débarque en annexe sur l'île. 1 seul habitant sur cette petite île, un potier : Ulrich. Il nous raconte qu'il habitait autrefois sur Terre de Haut, comme potier ; on a édifié des éoliennes à côté de chez lui, insupportable : négociation, on lui attribue ce lopin de terre et une masure délabrée, où il a transféré son atelier.
Il récupère, par temps de pluie, l'eau boueuse qui dévale de la colline et en fait sa terre.
un moule unique de masque avec des variantes et de la peinture, qui servent de pot de fleur.
Les enfants sont intéressés, Ulrich leur propose de s'asseoir au tour et de tourner leur propre terre cuite, puis peinte et décorée de coquillage.
Quelle fierté pour eux lorsqu'on revient l'après-midi chercher leur œuvre après séchage
A pied, en 15mn on est au sommet, au Fort Joséphine, des bâtiments délabrés, restes d'une surveillance napoléonienne.
Vers 16h retour vers Pointe à Pitre. 20 nœuds de vent de face avec la houle, ça bouge, ça mouille.
Mais coucher de soleil sublime sur notre droite : la Soufrière en contre-jour.
ce n'est pas une éruption de la Soufrière, simplement les derniers feux du soleil couchant.
Arrivée de nuit à la marina dans le chenal balisé vert et rouge.